C'était il y a longtemps, au pays des sultans.
Un matin le Sultan mande son vizir et lui demande de lui faire graver un nouveau sceau d'une nouvelle phrase. Le Vizir s'incline et se retire courbé et à reculons lorsque le Vizir lui précise "Trouve une phrase qui ne fera naître en moi ni joie, ni colère ! Tu as un mois pour trouver la phrase et fabriquer mon nouveau sceau !"
Une phrase qui ne fera naître ni joie ni colère !!!! Le Vizir est bien ennuyé. Il n'en voit pas. Dans sa tête c'est le branle bas de combat pour une chasse au souvenir de mots, de phrases, d'expressions. Mais rien ne vient.
Bientôt il frappe aux portes de certaines maisons.
"Une phrase qui ne fait naître ni joie, ni colère !" lui dit-on ? Il n'est plus seul à s'interroger, ils sont plusieurs à chercher. Mais rien ne vient.
Le Vizir quitte ville et palais. Il se rend en campagne. Les paysans ont du bon sens. Ils trouveront la phrase.
Dans un village. Il interroge.
"Une phrase qui ne fait naître ni joie ni colère ?" Lui dit-on ? Celui qui répète la phrase devant lui n'est autre que le personnage le plus important du village : le Cheik. Il a reçu le Vizir avec grand train, comme doit être reçu l'éminent personnage qu'est un Vizir, soit le plus important du royaume après le Sultan. Maintenant il cherche dans sa mémoire, le Cheik et il fait chercher dans certaines sourates et quelques parchemins. Mais il a beau faire, il ne trouve rien. Soudain son visage s'éclaire et il répond "C'est simple, il suffit de demander à la prunelle de mes yeux, ma fille Yasmina ! Elle sait déjà bien plus de choses que moi"
Il se tourne vers les serviteurs et lissant les manches de sa robe de soie il demande "Serviteurs faites venir Yasmina !"
Le Vizir est content : il souffle. Il imaginait déjà le mécontentement du sultan. Le mois avait bien avancé. L'ombre du bourreau planait dans son esprit. Elle s'évanouit quand les serviteurs apparaissent en compagnie de Yasmina et disparaît complètement devant la tranquille assurance de la jeune fille au demeurant fort jolie. "C'est très simple, dit-elle, je connais des énigmes bien plus difficiles à résoudre. Il faut écrire sur le sceau..... [Mais chut, histoire à suivre]
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