"Il faut faire écrire sur le sceau du sultan la phrase suivante
"La volonté d'Allah seule décide de nos joies et de nos peines !"
Et sur ces paroles elle propose un thé à la menthe. Le Vizir enthousiasmé par la réponse ne refuse pas. Quelques instants plus tard c'est avec précipitation qu'il se rend au palais.
Dans la grande salle du conseil le Sultan écoute les paroles du Vizir avec attention. "Redis-moi cette phrase" dit-il plusieurs fois Et le Vizir obéit Il la redit
"La volonté d'Allah seule décide de nos joies et de nos peines !"
Il la dit une fois, deux fois d'autres fois et le Sultan la répète à son tour : quelle belle phrase "la volonté d'Allah seule décide de nos joies et de nos peines !"
Et il ajoute "Décris-moi cette jeune personne, comment est-elle ?" Le Vizir fait une si belle description de la jeune fille, que le Sultan n'a plus qu'un seul désir : il veut devenir son époux. Et il ordonne au Vizir de l'emmener chez le Cheik, "Vizir, je veux que tu demandes sa main pour moi !"
Le lendemain la chose est faite. Contre son pesant d'or le Cheik donne sa fille au sultan. Les préparatifs du mariage se font sur place, la cérémonie dure plusieurs jours, les repas se déroulent dans l'opulence, l'ambiance est à la fête. Musiciens, danseuses, darboukas et autres insturments, musiciens, la fête est sublime. Mais tout à une fin, le sultan ramène sa belle épouse au palais et la vie s'écoule, comme le fleuve qui passe au pied du palais.
Le fleuve est très poissonneux, les pêcheurs y sont nombreux. Un matin la jeune sultane décide d'aller se promener sur ses berges.
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